Cet automne, l’AEC sera devant les tribunaux pour défendre les lois canadiennes sur la prostitution.
Les lois actuelles, que l'AEC soutient, sont basées sur l'idée fondamentale que la prostitution est intrinsèquement une forme d'exploitation. Nos lois, connues sous le nom de Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d'exploitation ou LPCPVE, visent à mettre fin à la demande du marché pour le sexe rémunéré.
L'AEC a largement plaidé en faveur de ce type d'approche de la prostitution lorsque de nouvelles lois ont été envisagées. Nous soutenons la loi et ses sanctions qui visent les proxénètes et les acheteurs de sexe, et non les personnes prostituées.
« Cette loi est un outil essentiel dans la lutte contre l'exploitation sexuelle », déclare Julia Beazley, directrice de la politique publique de l'AEC.
Cependant, un groupe d'organisations de défense des travailleurs du sexe a entamé une procédure judiciaire contre la LPCPVE. Ses membres affirment que les lois violent leurs droits constitutionnels, tels que la sécurité et la liberté d'association, et devraient être annulées.
Avec votre soutien, l'AEC sera en mesure de faire valoir que les lois actuelles doivent rester en vigueur. Le Parlement a adopté ces lois parce qu'il a compris que la prostitution est intrinsèquement une forme d'exploitation. L'objectif de ces lois, comme l'a noté le gouvernement, est de « décourager l'entrée dans la prostitution et, à terme, de l'abolir dans toute la mesure du possible, afin de protéger les collectivités, la dignité humaine et l'égalité ».
Nous croyons en la dignité de chaque personne, créée et aimée par Dieu. Non seulement la prostitution exploite les personnes prostituées, mais elle traite une personne comme un objet à utiliser pour la gratification d'une autre, et transforme l'activité sexuelle en une marchandise.
L'argument juridique de l'AEC (factum) rappelle à la Cour qu'en adoptant cette loi, le Parlement a cherché à protéger la dignité et l'égalité des populations vulnérables qui sont de manière disproportionnée prostituées ou touchées par la prostitution.
Le factum de l’AEC poursuit en disant : « Le Parlement a raisonnablement conclu que la prostitution n'est pas une question de choix purement personnels et privés entre adultes consentants dont la loi n'a pas à se préoccuper. Elle soulève plutôt des questions fondamentales de dignité et d'égalité, et est indissociablement liée à des problèmes conséquents tels que l'abus, la coercition, la manipulation, l'agression, la traite, les traumatismes physiques et émotionnels, les croyances et attitudes néfastes concernant le sexe et le genre, l'inégalité, et plus encore. »
La prostitution est une menace pour la dignité et l'égalité et est intrinsèquement une forme d'exploitation. L'AEC a soutenu la loi et la politique sur la prostitution dérivée de cette idée fondamentale à chaque occasion et soutiendra et défendra à nouveau cette législation essentielle devant les tribunaux cet automne, grâce à votre prière et votre soutien financier.
L’AEC continue également à s'engager dans la discussion sur l'aide médicale à mourir au Canada et son expansion prévue au printemps 2023. À partir de mars prochain, les personnes souffrant de maladies mentales deviendront admissibles à l'aide médicale à mourir. Nous sommes gravement préoccupés par ce changement, et notre travail se concentre sur la façon dont il aura un impact particulier sur les personnes ayant des problèmes de santé mentale et sur ceux qui les aiment.
Alors que l'accès à l’AMM s'élargit pour inclure la maladie mentale comme unique justification, il est de plus en plus clair que les soutiens et les options de traitement pour les Canadiens vivant avec des problèmes de santé mentale sont sévèrement limités - même si l'Association canadienne pour la santé mentale rapporte qu'à l'âge de 40 ans, la moitié des Canadiens auront eu ou auront encore une maladie mentale.
Cet élargissement significatif de l’AMM est introduit dans un système de soins de santé qui est déjà soumis à une pression extrême et qui ne dessert pas les populations qui en ont le plus besoin. Les listes d'attente sont parfois longues de plusieurs années et les options de traitement peuvent être coûteuses. Nous pensons qu'il existe un risque important que des Canadiens meurent à cause de l'AMM parce qu'ils estiment ne pas avoir d'autres options.
Il est temps maintenant de faire un dernier effort pour communiquer nos préoccupations à nos députés avant que ce changement n'entre en vigueur. Demandez à votre député de reconsidérer cette expansion néfaste. Joignez-vous à nous pour soutenir les Canadiens qui seront encore plus vulnérables à l'AMM alors qu'elle devient de plus en plus courante dans notre pays.
Comment vous pouvez nous aider
- Remplissez et postez la carte postale ci-jointe à votre député. Aucun affranchissement n'est nécessaire. Faites suivre votre carte postale d'un appel téléphonique au bureau de votre député. Trouvez les coordonnées de votre député sur le site www.noscommunes.ca/fr/accueil
- Téléchargez la trousse d'action de l’AEC sur l’AMM pour les maladies mentales afin d’apprendre et d’agir sur TheEFC.ca/MaidActionKit [seulement en anglais]
- Veuillez continuer à prier pour les personnes vulnérables à l'AMM dans notre pays, afin qu'elles sachent qu'elles ont des options pour vivre.