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Cautions around conversion therapy

03 February 2020

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[La version française “Mise en garde au sujet de la thérapie de conversion” suit]

In the weeks before Christmas and as the new year began, the EFC received many calls and emails from Canadians concerned about the issue of conversion therapy, and specifically Bill S-202. We were not surprised. It is an important issue we have been tracking with for some time.

The topic of conversion therapy is arising across the country at all levels of government. Cities and provinces are passing laws and bylaws to ban the practice.

The federal government has signaled its intention to make changes to criminal law to prevent conversion therapy.

Often, the topic of conversion therapy is brought up in the context of abusive and coercive treatment in the past. The harmful history of conversion therapy includes practices like electric shock therapy and psychotropic drugs. Thankfully, these practices are no longer used in Canada.

Conversion therapy is usually understood to be medical or therapeutic treatment intended to change a person’s sexual orientation or gender identity. However, one of the EFC’s primary concerns is that in current public discussions, conversion therapy is being described far more broadly, often including faith-based settings and activities like pastoral care and informal support groups. Therefore, the EFC has concerns about the religious freedom implications of these laws and policies and their possible impact on pastoral counselling and religious teaching.

Bill S-202, a private member’s bill in the Senate, would make it a criminal offence to advertise for conversion therapy or to receive a financial benefit for providing conversion therapy to youth under 18. Conversion therapy is defined in the bill as “any practice, treatment or service designed to change an individual’s sexual orientation or gender identity or to eliminate or reduce sexual attraction or sexual behaviour between persons of the same sex.”

While Bill S-202 would not impact churches directly, its definition of conversion therapy is broad, including any practice designed to reduce same-sex attraction or behaviour. If the federal government uses that same broad definition in future legislation, this could be problematic for faith communities.

Very importantly, there appears to be no distinction made between therapy aimed at changing a person’s sexual orientation or identity and counselling that helps a person work through questions regarding their orientation or identity.

It is not clear exactly what impact Bill S-202 will have on medical and therapeutic treatment of children and youth with gender dysphoria. The bill allows “surgical sex change or any related service.” Most recent bans happening across Canada allow for “gender confirming” care only. This limits some beliefs and expressions related to gender identity, but not others, compromising the ability of therapists to treat children and youth with gender dysphoria according to their professional assessment of the patient’s circumstances and best interests.

Let us be clear. Coercion is always wrong. Therapy that hurts and harms has no place in secular practice, and certainly not within the walls of any church. Mistakes have been made both within and outside of churches. As always, we seek to honour God and love our neighbour.

Many of these conversion therapy laws and policies may prevent persons who are working through questions regarding their sexual orientation or gender identity from being able to access support to live according to their beliefs and wishes.

A second reading debate on Bill S-202 will resume in the Senate in early February 2020. If the bill passes, it goes to the House of Commons for more debate, study and votes. The EFC will make a submission to that committee.

We will be watching and working with our affiliates to respond in a measured, compassionate way.


How you can be involved

Pray for Christian witness reflecting the love and grace of God.
  • Pray for wisdom as we engage on a difficult and sensitive issue.
  • Relate. Take the opportunity now to send a message of congratulations to your MP on their recent election. Be positive and pleasant. Building a relationship now will make future communications more effective.
  • Engage. Watch for EFC resources and sample letters when a bill is introduced in the House of Commons and on Bill S-202.
Also in this issue: EFC research sheds light on religious landscape; Updating you on Canada’s most immediate issues; Message from the President; Searching for conference candidates; Hearts and hands: Insights from the work of the EFC's Blake Weller; and more.

Mise en garde au sujet de la thérapie de conversion

Dans les semaines précédant Noël et au début de la nouvelle année, l'AÉC (EFC) a reçu de nombreux appels et courriels de Canadiens préoccupés par la question de la thérapie de conversion, et plus particulièrement par le projet de loi S-202. Nous n'avons pas été surpris. C'est une question importante que nous suivons depuis un certain temps.
 
La question des thérapies de conversion se pose dans tout le pays, à tous les niveaux de gouvernement. Les villes et les provinces adoptent des lois et des règlements pour interdire cette pratique.
 
Le gouvernement fédéral a fait part de son intention d'apporter des modifications au droit pénal pour empêcher la thérapie de conversion.
 
Souvent, le sujet de la thérapie de conversion est évoqué dans le contexte des traitements abusifs et coercitifs ayant eu lieu dans le passé. L'histoire néfaste de la thérapie de conversion comprend des pratiques comme la thérapie par électrochocs et les psychotropes. Fort heureusement, ces pratiques ne sont plus utilisées au Canada.
 
La thérapie de conversion est généralement comprise comme un traitement médical ou thérapeutique destiné à modifier l'orientation ou l'identité sexuelle d'une personne. Toutefois, l'une des principales préoccupations de l'AÉC est que dans les discussions publiques actuelles, la thérapie de conversion est décrite de manière beaucoup plus large, incluant souvent des cadres et des activités confessionnelles comme le soin pastoral et les groupes de soutien informels. Par conséquent, l'AÉC s'inquiète des implications de ces lois et politiques en matière de liberté religieuse et de leur impact possible sur la relation d’aide pastorale et l'enseignement religieux.
 
Le projet de loi S-202, un projet de loi d'initiative parlementaire au Sénat, érigerait en infraction pénale le fait de faire de la publicité pour une thérapie de conversion ou de recevoir un avantage financier pour avoir fourni une thérapie de conversion à des jeunes de moins de 18 ans. La thérapie de conversion est définie dans le projet de loi comme « toute pratique, tout traitement ou service visant à modifier l'orientation ou l'identité sexuelle d'une personne ou à éliminer ou réduire l'attirance sexuelle ou le comportement sexuel entre personnes du même sexe ».
 
Bien que le projet de loi S-202 ne toucherait pas directement les églises, sa définition de la thérapie de conversion est large, incluant toute pratique visant à réduire les attirances ou les comportements envers le même sexe. Si le gouvernement fédéral utilise cette même définition large dans une future législation, cela pourrait être problématique pour les communautés religieuses.
 
Il est très important de noter qu'aucune distinction ne semble être faite entre la thérapie visant à modifier l'orientation ou l'identité sexuelle d'une personne et les conseils qui aident une personne à faire face aux questions concernant son orientation ou son identité.
 
On ne sait pas exactement quel sera l'impact du projet de loi S-202 sur le traitement médical et thérapeutique des enfants et des jeunes souffrant de dysphorie de genre. Le projet de loi autorise « le changement chirurgical de sexe ou tout service connexe ». La plupart des interdictions récentes en vigueur au Canada ne permettent que des soins « confirmant le sexe ». Cela limite certaines croyances et expressions liées à l'identité de genre, mais pas d'autres, compromettant la capacité des thérapeutes à traiter les enfants et les jeunes atteints de dysphorie de genre en fonction de leur évaluation professionnelle de la situation du patient et de son intérêt supérieur.
 
Soyons clairs. La coercition est toujours mauvaise. Une thérapie qui blesse et nuit n'a pas sa place dans la pratique laïque, et certainement pas dans les murs d'une église. Des erreurs ont été commises tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des églises. Comme toujours, nous cherchons à honorer Dieu et à aimer notre prochain.
 
Nombre de ces lois et politiques relatives aux thérapies de conversion peuvent empêcher les personnes qui se posent des questions sur leur orientation ou leur identité sexuelle d'avoir accès à un soutien pour vivre selon leurs croyances et leurs souhaits.
 
Un débat en deuxième lecture sur le projet de loi S-202 reprendra au Sénat au début du mois de février 2020. Si le projet de loi est adopté, il sera soumis à la Chambre des communes pour un débat, une étude et des votes supplémentaires. L’AÉC fera une proposition à cette commission.
 
Nous suivrons ce dossier et travaillerons avec nos affiliés pour réagir de manière mesurée et compatissante.
 

Comment vous pouvez vous impliquer

Priez pour un témoignage chrétien reflétant l'amour et la grâce de Dieu.
  • Priez pour de la sagesse alors que nous nous engageons sur une question difficile et sensible.
  • Établissez le contact. Saisissez cette occasion pour envoyer un message de félicitations à votre député pour sa récente élection. Soyez positif et avenant. Construire une relation maintenant rendra les communications futures plus efficaces.
  • Engagez-vous. Surveillez les ressources de l’AÉC et les lettres types lorsqu'un projet de loi est présenté à la Chambre des communes et sur le projet de loi S-202.