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Le travail sur la conscience se poursuit pendant la pause parlementaire

22 July 2021
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L'une des sessions parlementaires les plus difficiles dont nous nous souvenons s'est terminée en juin. Grâce à votre partenariat, l’AEC a pu s'engager à chaque étape sur des questions importantes telles que la protection de la conscience des professionnels de la santé et les principaux projets de loi gouvernementaux sur l'euthanasie et la thérapie de conversion.
 
Nous avons également soutenu la protection des enfants contre la pornographie en ligne, ces efforts visant à tenir les sites pornographiques responsables de l'hébergement de contenus illégaux, la réduction de la traite des êtres humains, etc.
 
Ces questions non résolues requièrent une attention soutenue. La protection de la conscience, par exemple, sera nécessaire pour de plus en plus de Canadiens à mesure que l'assistance médicale à mourir (AMM) prend de l’ampleur. Les changements apportés à la loi sur l'AMM adoptée en mars signifient que les personnes souffrant uniquement de maladies mentales seront admissibles à l'AMM à partir de mars 2023. On demandera à encore plus de travailleurs de la santé d'aller à l'encontre de leur conscience et de participer à mettre fin à la vie de patients. 
 
En mai, l’AEC a soumis une proposition dans le cadre d'une consultation sur la politique de l’AMM en Ontario. La province a l'un des régimes les moins protecteurs pour les médecins au Canada, tout comme la Nouvelle-Écosse. Nous avons fait part de nos préoccupations concernant la protection de la conscience et le soin des personnes vulnérables. Nous avons recommandé des changements spécifiques à la politique. 
 
Tout au long de ce processus, on nous a rappelé à quel point il est essentiel d'avoir des voix présentes dans ces dialogues qui présentent un point de vue biblique, avec compassion, miséricorde et une logique claire. Nous avons pu rappeler à l'organisme de réglementation de la province, l'Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario, que la liberté de conscience est la première liberté fondamentale de la Charte des droits et libertés et le fondement de nombreuses autres libertés. 
 
L'Ordre a déjà une déclaration qui reconnaît que les médecins ont le droit de limiter les services de santé qu'ils fournissent pour des raisons de conscience ou de religion. L'Ordre n'exige en aucun cas que les médecins qui ont une objection de conscience ou de religion fournissent l’AMM. 
 
L’AEC soutient cette déclaration. Cependant, l’AEC a exhorté l’Ordre à ne pas exiger des médecins qu'ils fournissent une référence effective pour l’AMM.
 
L’AEC plaide depuis longtemps en faveur d'une protection de conscience forte et spécifique pour les prestataires et les institutions de soins de santé. Personne ne devrait être contraint de participer à la l’AMD contre sa conscience ou ses convictions profondes, ni être écarté des programmes de formation en soins de santé et des écoles de médecine en raison de ses convictions. Les établissements de soins palliatifs et d'hospices ne doivent pas non plus être obligés de proposer le l’AMM.
 
Nous connaissons des prestataires de soins de santé dans de nombreux domaines, tels que les médecins, les infirmières, les travailleurs sociaux, les pharmaciens et les administrateurs, qui ont des convictions profondes qui les empêchent de participer à la fin de la vie d'autrui par le biais de l’AMM. 
 
Les donateurs et amis de l’AEC font partie de ceux qui travaillent dans le domaine médical. Nous savons combien ce travail est complexe et exigeant, et encore plus pendant la pandémie. Il est encore plus difficile maintenant que le l’AMM se développe. 
 
Le gouvernement est en mesure de rendre l’AMM disponible sans obliger tous les praticiens ou institutions à y participer. Il est inutile de forcer l’AMM à être disponible dans tous les hospices ou lits de soins palliatifs. Les règlements devraient laisser de la place aux personnes dont les croyances n'incluent pas l’AMM et aux institutions qui ont des politiques contre l’AMM. 
 
L’AEC soutient le projet de loi C-268, un projet de loi fédéral d'initiative parlementaire qui empêcherait les professionnels de la santé d'être contraints de participer à l’AMM. Le débat a débuté à la Chambre des communes ce printemps. Il se poursuivra à la reprise des travaux parlementaires.
 
Nous continuerons à travailler pour protéger les droits de conscience afin de garantir qu’aucun médecin ne soit pas obligé de participer à la fin de vie de ses patients, et que tous les hospices ou hôpitaux ne soient pas obligés d'être un lieu où cela se produit. Merci de votre soutien et de votre aide pour nous permettre de faire cet important travail. 
 

Comment vous pouvez aider

  • Informez-vous et équipez-vous sur www.TheEFC.ca sur ces questions et d'autres encore.
  • Priez pour vos professionnels de la santé. Si vous connaissez leur position sur les questions de conscience, ne manquez pas de les encourager.
  • Priez pour le travail de l’AEC, alors que nous nous engageons sur des questions telles que la protection de la conscience.
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